Améliorer son quotidien par un ensemble d’objets connectés, voilà qui a su convaincre de nombreux Français. Les appareils intelligents, développés en masse dans les dernières années, ne sont pas une nouveauté. Pourtant, les technologies continuent de s’améliorer, soutenues par des experts de tout pays. Les propositions, aujourd’hui, se voient donc plus accessibles, plus demandées. Alors que les appareils connectés s’installent dans les foyers, pourtant, tous les utilisateurs savent-ils les utiliser de manière sécurisée ?
Les foyers s’équipent de plus en plus d’objets connectés
C’est une mode qui se popularise dans l’ensemble du monde. Sur tous les continents, dans le domaine professionnel comme privé, des amateurs de technologie investissent dans ces objets connectés. De grands groupes, comme Orange, se spécialisent même dans la gestion et le développement de solutions IoT. Elles sont des millions, aujourd’hui, à s’être intégrées au quotidien des foyers. D’ici à 2024, le marché des appareils IoT devrait même représenter environ 157 milliards de dollars. C’est une augmentation hallucinante pour un secteur qui représentait seulement 74 milliards de dollars en 2019.
63 % des Français, de fait, ont des appareils intelligents chez eux. Ils sont majoritairement liés aux luminaires, par exemple à l’aide d’ampoules connectées, mais aussi à la sécurité, au chauffage ou au ménage. Un objet est considéré comme connecté à partir du moment où il agit avec une forme d’autonomie. Il traite et transmet des données de sorte à pouvoir faire gagner du temps aux utilisateurs et améliorer leur confort. Le site web d’orange Iot journey offre de nombreux renseignements sur le développement et la sécurité de ses appareils connectés. C’est un premier pas pour explorer tout le potentiel de ces outils en grand essor.
La sécurité des solutions IoT, une priorité pour tous
Parmi les éléments principaux que mettent en avant les spécialistes des appareils connectés, l’utilisateur doit surtout prêter attention aux enjeux et aux risques liés à ces derniers. C’est, en tout cas, une question sur laquelle les Français sont assez attentifs. Près de 61 % Français s’inquiètent des risques de cyberattaques. L’aspect hyperconnecté de ces appareils, qui pourtant touchent à des éléments très intimes de la vie ou du fonctionnement d’un endroit, peut alors inquiéter. Les objets connectés, après tout, s’utilisent pour gérer des caméras, des systèmes d’alarme ou encore, tout simplement, le thermostat de son chauffage.
Le tout se fait depuis un appareil connecté tel qu’une tablette ou un téléphone portable par le biais d’une application. Il suffirait ainsi de parasiter les transmissions de données pour endommager la solution IoT. Un piratage du téléphone, par exemple, peut donner accès à l’ensemble de ces objets connectés. Par conséquent, la sécurité devient une priorité essentielle. En vérifiant des éléments très simples, toutefois, il est facile de s’assurer une utilisation dans les règles de ses appareils pour ne rien risquer.
Les astuces pratiques pour protéger son appareil connecté
Minimiser les risques liés à la connectivité des appareils se fait facilement. De nombreux gestes très simples s’appliquent au quotidien. Ces recommandations sont ainsi des réflexes à gagner au fur et à mesure de l’utilisation d’un appareil connecté. Depuis l’installation jusqu’à l’utilisation quotidienne, en effet, les solutions IoT gagneront à être bien protégées. Voici quelques procédures à garder en tête pour une vraie sécurité :
- modifier le nom d’utilisateur et le mot de passe de l’appareil, qui sont généralement pré-remplis et identiques à d’autres objets par défaut, par conséquent disponibles facilement sur le Dark Web ;
- effectuer régulièrement une modification du mot de passe, afin de renouveler la protection ;
- vérifier le cryptage WEP, WPA et WPS de ses données – il doit être activité dans la box internet pour s’assurer que l’accès à la connexion est sécurisé ;
- effectuer les mises à jour régulières des réseaux et des appareils connectés, de préférence en automatique, afin d’assurer toute correction de bugs ;
- configurer un réseau invité, avec des autorisations personnalisées, pour mieux sécuriser la connexion et ne pas lier les objets connectés aux fichiers sensibles présents, par exemple, sur un ordinateur connecté au réseau principal ;
- utiliser un logiciel de sécurité tant sur l’appareil connecté que sur le matériel permettant de le gérer à distance pour éviter toute tentative d’intrusion.